
Sur l’Everest, un bout de Stade brestois !
Deux supporters du club ont pris d’assaut le géant d’Asie. Dans leurs bagages, un indispensable drapeau breton et… un drapeau des Rouge et Blanc !
« Le Stade Brestois 29 sur le toit du monde ! » C’est le message posté par le club, mercredi 28 novembre, sur les réseaux sociaux. Synonyme de nouvelle victoire pour l’équipe fanion ? Non ! Le Stade rend ici hommage à deux de ses supporters, qui ont traîné un drapeau du club jusque sur l’Everest !
« Extraordinaire »
« J’ai fait cet incroyable voyage avec mon beau-frère » , raconte Claude Gourvennec, qui apparaît sur les photos diffusées par le Stade brestois.
Âgé de 62 ans, ancien salarié d’une banque, il vient de faire valoir ses droits à la retraite. « L’idée a germé de faire un voyage extraordinaire, en ce moment un peu spécial » , explique-t-il. Pour cela, il faut tout de même être un peu sportif… Ça tombe bien, l’effort ne fait pas peur à Claude, passionné de randonnées et de courses à pied.
« C’était difficile et on a eu froid »
« On est arrivés au Népal le 1er novembre et on est restés trois semaines, sourit-il.C’est un pays qui mérite d’être connu. Peut-être que j’y retournerai. »
Pour s’attaquer à l’Everest, une bonne dose de volonté est essentielle, mais cela ne suffit pas forcément. Claude et Guy, originaires de Landerneau et Gouesnou, ont souffert. « Grâce au guide, ça s’est bien passé, mais c’était difficile et on a eu froid. »
« Il n’a pas pu s’empêcher… »
Au total, ils ont grimpé 5 600 m. « Là-bas, il n’y a rien, à part quelques hélicos. C’est extraordinaire , se souvient Claude. On y a fait énormément de rencontres. Le monde entier est là-bas ! »
L’occasion était donc trop belle pour ne pas dégainer le drapeau rouge et blanc. « Mon beau-frère est tellement fan qu’il n’a pas pu s’empêcher d’apporter son drapeau , rigole Claude. Il avait aussi pris un drapeau breton. Puisqu’on en voit partout dans le monde, on s’est dit « Pourquoi pas là ? »»
Claude poursuit : « C’est un clin d’œil pour l’équipe, qui connaît une période plutôt faste. Le message était : « Allez les gars ! Restez en haut du classement ! »